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15 Apr

Episode 38 - La Saucisse va au Sydney Royal Easter Show

Publié par Arno  - Catégories :  #Carnet de Voyage

 

Un épisode où l’on parle de joueur de rugby sexy mais retraité, de veaux, vaches et autres cochons et surtout d’anniversaire de Mark… mais où l’on ne parle pas d’ « Incroyable mais Vrai », ni de John Howard – pour une fois, on va le laisser tranquille ce bon Johnny national – ni de réchauffement de la planète.
 
La chanson de la semaine : « New York » d’Eskimo Joe. Je vous avais déjà parlé de ce groupe plein de talent. Et bien, ils viennent de signer avec un label américain ce qui va leur permettre de faire enfin une vraie carrière internationale… Je n’ai malheureusement pas pu trouver la super performance acoustique qu’ils ont faite sur le plateau de Sunrise vendredi matin, et je sais que le clip est un peu cheap, mais j’espère que vous apprécierez la musique.
 

 
Le mot de la semaine : « Bird ». Je sais que vous connaissez ce mot. Cela signifie « oiseau » en anglais. Non, je ne vous prends pas pour des idiots en vous présentant ce mot. C’est juste qu’en Australie, outre la désignation de tout volatile, il désigne aussi une fille !
Et oui, quand un jeune homme parle de sa petite amie avec ses « mates », il utilise la plupart du temps le mot « Bird » !!!
 
Bonjour à tous,
 
J’espère que vous vous remettez doucement des crises de foie post-pascales… Cette semaine a été un peu courte pour moi vu que nous n’avons recommencé à retravailler que Mardi, et c’est tant mieux. Bon, évidemment rien d’excitant comparé aux aventures de Soso et Tony qui ont fait l’ascension d’un volcan au Chili, mais quand même j’ai de quoi raconter quelques trucs sympas !!!
 
Evénement important en Australie mardi, Andrew Johns annonce qu’il prend sa retraite ! Je me doute bien que vous n’avez jamais entendu parler de lui, mais ne vous inquiétez pas, je vais tout vous raconter. Je vous ai déjà expliqué longuement par le passé que le rugby occupe une place importante en Australie, et surtout le rugby à 13, appelé « Rugby League » ici. Les joueurs sont de vraies stars, un peu comme les footballeurs en Europe, avec un beau calendrier de joueurs nus... Andrew Johns est une de ses stars. Il joue – enfin, il jouait – pour les Knights de Newcastle, au poste de demi de mêlée. C’est à ce jour, le joueur de rugby le plus titré au monde, et son palmarès est tellement incroyable qu’il est assez impensable qu’il puisse être égalé par un autre joueur. L’annonce de sa retraite – alors qu’il n’a que 32 ans ! – fait suite à une blessure sérieuse à la nuque au cours d’un match de championnat la semaine précédente. L’événement est vécu comme une vraie tragédie, et outre le fait que le championnat devra se passer d’un excellent joueur… les téléspectateurs et surtout les téléspectatrices n’auront plus la chance de voir un mec aussi sexy courir dans son short 10 fois trop petit sur la pelouse !!! Rassurez-vous quand même, George Gregan, le capitaine des Wallabies – le 15 d’Australie – a demandé au sélectionneur de l’engager pour les aider à préparer la coupe du monde. Savez-vous d’ailleurs que la plupart des coaches des Wallabies ont fait leur carrière en rugby à 13 et non à 15 ? Quand on voit que l’Australie a été championne du monde déjà à 2 reprises, on se demande si Bernard Laporte ne devrait pas en faire autant…
 
Cette semaine a été aussi marquée par l’anniversaire de Mark, mercredi. Comme d’habitude, il avait les vers ! Il a fait la gueule toute la matinée parce que les gens venaient lui souhaiter son anniversaire et il croyait que c’était moi qui informais tout le monde. Par contre, à l’heure du déjeuner, l’assistante du directeur lui a fait une belle surprise en conviant tous les directeurs de la société autour d’un bon gâteau au chocolat. Là, il s’est détendu et a été beaucoup plus gentil !!!
 
Vendredi soir, je l’ai amené chez « Guillaume at Bennelong », le restaurant de l’Opéra de Sydney. Vous savez que j’aime par-dessus tout ce bâtiment hors du commun qui est un chef d’œuvre d’architecture. Le restaurant est situé dans un îlot au toit identique aux autres éléments de l’opéra. Une immense vitre fait le tour de la salle unique si bien que l’on peut avoir, en fonction de la table à laquelle on est placé, une vue panoramique sur le port de Sydney, le « Harbour Bridge », le jardin botanique ou l’ouverture de la baie vers l’océan pacifique. Le restaurant est connu pour être le meilleur d’Australie. Et bien, je dois avouer que je n’en plus vraiment convaincu ! Le dîner s’est assez bien passé dans l’ensemble. J’ai commandé des raviolis aux crevettes avec une sauce au foie gras et aux truffes. C’était léger, c’était délicieux. Rien à redire. Ensuite, je me suis régalé avec un filet de poisson – avec un nom australien que j’ai évidemment oublié – qui était excellent. Le dessert n’était pas aussi bien réussi. Le dessert de la maison est le soufflé aux fruits de la passion. Un must qui était complètement raté. Le centre était encore liquide quand il est arrivé à notre table. Mark l’a immédiatement fait remarquer au serveur, et on nous l’a déduit de notre note. Finalement, j’ai trouvé que le service n’était pas vraiment à la hauteur de la réputation du lieu. On nous a servi une bouteille d’eau gazeuse alors que j’avais commandé une bouteille d’eau plate. J’ai dû redemander du pain à plusieurs reprises… Je suis conscient que ce ne sont que des petits détails, et je sais que vous devez vous dire que je fais mon chieur, mais j’estime que lorsque je vais dîner dans un restaurant qui se vante d’avoir une qualité équivalente à 2 ou 3 étoiles au Michelin, le service doit être irréprochable. Parce que je suis sûr que Guy Martin ne doit pas faire la même chose dans son établissement à Paris. Cela dit, malgré ces petits incidents, je dois avouer que dans l’ensemble j’ai superbement bien mangé et que la magie des lieux efface toute petite imperfection. C’était un dîner magnifique et je suis heureux de pouvoir y être allé pour fêter l’anniversaire de Mark. Si vous voulez y dîner, je vous conseille de réserver à l’avance et de prévoir de dépenser environ 200 dollars par personne (vin compris). C’est cher, mais ça vaut le coup !
 
Samedi, course contre la montre. Le matin, je pars donner un cours de Français chez Berlitz. Ensuite, je cours faire mes courses. Une fois fini de manger, je pars acheter un cadeau à Nina qui fête ses 30 ans et qui est née le même jour que Mark. Direction le Centre d’Antiquités de Sydney. J’y ai vu de très belles choses, mais tout est surtout très champêtre… inutile de penser y trouver un canapé Leleu ou une lampe Lallique. Par contre si vous avez des meubles que votre grand-mère avait dans sa ferme et qui date du 19ème siècle, il y a des clients en Australie pour ça !!! J’ai trouvé, pour Nina, un petit vase bleu années 30 qui vient probablement d’Allemagne et qui me faisait penser à elle… Il semblait danser dans l’air ! J’aime beaucoup cet endroit parce que la sélection des marchands est variée et le choix vraiment éclectique. Ils ont même un petit café où l’on peut s’asseoir et profiter de l’atmosphère assez particulière du lieu.
 
Le soir même, nous étions invités à la soirée d’anniversaire de Nina. Il y avait près de 60 personnes, au dernier étage d’un ancien entrepôt de Surry-Hills, entièrement rénové en loft ultra moderne. C’était très sympa comme ambiance, assez Bobo quand même, mais pas quand même trop Canal Saint Martin ! André, le mari de Nina, avait préparé une sorte de film sur lequel il a posé la chanson « Green Eyes » de Coldplay. Dans le petit montage, j’ai eu droit à 3 photos que nous avions prises quand nous vivions encore à Paris avec Mark. Nina et André avaient passé pas mal de temps avec nous un été… Mark a été super jaloux de moi, vu que j’y étais plus souvent que lui, mais qu’est-ce que vous voulez, c’est pas ma faute si dans notre couple, c’est moi le plus beau !!! Nina a profité de l’occasion pour nous annoncer qu’elle était enceinte. Et une de plus sur la liste ! Après Shanti, Lucia, et maintenant Nina, je m’attends à la prochaine… peut-être Delphine ou Cissoux, qui sait ! Et moi, toujours rien !!! Nous avons passé une très bonne soirée où la musique, les petits fours et le vin étaient excellents !
 
Dimanche, mark et moi décidons d’aller au Sydney Royal Easter Show, au parc olympique. Le Royal Easter Show est une sorte de copie du Salon de l’Agriculture avec ses propres particularités. Nous sommes en plein « Beauf-land ». Ils sont partout, avec leurs shorts, leurs tongues et surtout leur petits marcels pas repassés, arborant ainsi une multitude de tatouages, dont certains sont d’un goût plutôt douteux ! Vous aurez donc compris qu’on est bien loin de la bourge 16ème dans sa parka Prada qui amène son gosse avec une poussette Mac Laren pour aller voir des vaches et des cochons et aller s’encanailler sur le stand Bio de Monoprix en passant devant chez Paul pour manger un jambon/fromage sur pain sésame – le pire, c’est que vous savez que j’ai raison ! Le Royal Easter Show ressemble beaucoup au Salon de l’agriculture. On y trouve les stands des vaches, des cochons, les produits des régions et les kiosques à sandwiches… et comme on est en Australie, on a aussi les Kiosques à « Fish and Chips » !!! On les repère facilement à l’odeur de vieille friture !
 
La grande particularité du Royal Easter Show est la présence de manège en tous genres des montagnes russes à la pêche aux canards en passant pas la maison hantée. Mark se rappelait les 1ères fois où « Auntie Laurel » l’emmenait quand il était petit, alors nous avons fait un « come-back » nostalgie. Il nous a évidemment fallu monter sur ces manèges qui tournent et qui vont vite comme il les aime… mais au bout du 2ème, mes « Fis hand Chips » à l’huile rance commençaient à remonter à la surface ! J’ai donc décidé d’arrêter purement et simplement et de le regarder s’éclater. Il ne lui a finalement pas fallu longtemps pour se rendre compte que lui non plus ne se sentait pas bien. Ah, maudits « Fish and Chips » !!!
 

 
Nous en avons alors profité pour aller faire un tour dans le hall des « Show Bags ». Comment vous expliquer ? Ce sont des sacs promotionnels que des marques telles que Coca-Cola ou Nestlé concoctent pour les visiteurs et dans lesquels ont trouve tout un tas de conneries du genre une barre au chocolat, un magazine, un échantillon de lessive et un mini Rimmel. Comme vous voyez, c’est la grande classe ! Au début, les sacs étaient offerts aux visiteurs, mais maintenant, il faut s’acquitter d’une coquette somme – en moyenne 25 dollars – pour les acheter. Ça sent l’arnaque à plein nez, mais le pire c’est que les Australiens se les arrachent ! Le stand de « Women’s weekly » par exemple n’avait plus son Show Bag avec le plats à gâteau, les 2 échantillons de lessive et surtout le bon d’achat de 5 dollars ! Je ne vous dis pas comme j’étais trop déçu, parce que je m’étais vraiment imaginé pouvoir enfin faire des petites madeleines à Mark !!!
 
Voilà une semaine qui se termine sur une bonne note. Je me suis bien éclaté ce week-end et ça compense toutes les merdes qui me sont arrivées dans la semaine, donc c’est positif. La semaine prochaine, je pense que nous allons faire un tour du côté des Blue Mountains avec un collègue de Mark qui vient de Londres… mais je vous tiendrai au courant, bien évidemment.
 
Bonne semaine à tous.
Gros bisous.
 
Arno.
 

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G
Salut le petit,<br /> Tu n'as donc pas chassé les oeufs kinder sur ta terrasse, attention c'est un sacrilège d'échapper à une telle tradition. Et les poignées d'amour comment tu vas faire?<br /> Je t'embrasse à bientôt.<br /> géraldine
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A
Coucou Cousine,effectivement, je n'ai pas cherché les oeufs sur le balcon, parce qu'ici ils n'ont pas cette tradition ! Ils n'ont d'ailleurs pas vraiment de tradition de Pâques à part les Hot Cross Buns... et je dois avouer que ça m'a un peu manqué.Pour les poignées d'amour, je vais aller à la gym !!! C'est ce qu'il y aura de plus efficace je crois !!!<br /> Gros bisousArno

À propos

Comment un jeune Toulousain a décidé de quitter sa vie, sa famille, ses amis et sa carrière pour suivre l'amour de sa vie et s'installer à près de 20.000 kilomètres de la maison, à Sydney en Australie !